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30 août 1944 - Libération de Rouen

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  • Le mercredi, 08 octobre 2014

Semaine roug 3

Vidéo : la destruction-de-rouen

La fin de la bataille de Normandie

Les troupes allemandes qui ont échappé au désastre de la « poche de Falaise » se replient vers la Seine, harcelées de toutes parts par des détachements de FFI et poursuivies par les Alliés.

Avançant rapidement au travers du Pays d'Auge, les Britanniques libèrent Lisieux le 25 août. La ville a été très éprouvée par les bombardements dans lesquels ont péri un millier de ses habitants. Plus au nord, la brigade belge du colonel Piron et la brigade néerlandaise « Princesse Irène », de concert avec la 6e Airborne britannique, longeant la côte, libèrent Cabourg, Dives, Deauville, Trouville et enfin Honfleur. Au sud, les Canadiens sont à Bernay ; les Américains à Evreux, Louviers, Elbeuf.

Coincés entre l'avance des Alliés et la Seine dont les ponts ont été détruits, les Allemands vont pourtant parvenir à s'échapper. La tentative pour les enfermer dans une nouvelle poche n’aboutira pas. Tous les moyens seront bons pour franchir le fleuve : sur des bacs, en radeau, en voiture amphibie, en barque, voire parfois à la nage.

Au total, et d'après un rapport officiel britannique, les Allemands auraient réussi l'incroyable exploit de faire passer 240 000 hommes, 30 000 véhicules et un peu moins de 150 chars. Leurs pertes en matériel se seraient élevées à environ 4 000 véhicules et une cinquantaine de chars, détruits par l’aviation ou tout simplement tombés en panne d'essence.

Cependant, parvenus sur l'autre rive, toute résistance leur est désormais devenue impossible et les débris d'une armée exsangue n'ont plus d'autre solution que de se replier rapidement vers les frontières du Reich, sans se retourner. Paris est libéré le 25 août.

La garnison du Havre, elle, forte de 11 000 hommes, est restée sur place et n'entend pas se rendre sans combattre. Les Allemands ont fait de la ville un formidable camp retranché, hérissé de lourdes batteries d'artillerie et truffé de casemates de béton. La forteresse est protégée sur trois côtés par la mer, la Seine et une vallée inondée. La seule voie d'accès, au nord, est protégée par un impressionnant système défensif, bien étalé en profondeur, avec notamment un gigantesque fossé antichar et des dizaines de milliers de mines.

Fonçant sans s’arrêter vers Bruxelles, qu’il atteindra le 4 septembre, Montgomery a laissé à son 1er corps d’armée la mission d’enlever la ville. Comme l'assaut risque d'être meurtrier, la RAF est appelée à la rescousse. Les 60 000 Havrais restés dans la cité vont vivre l'enfer. Les 5 et 6 septembre, c'est le massacre : les quartiers du centre sont anéantis par les bombes explosives et incendiaires.

Le 10 au soir, débute l'offensive Astonia. Précédés de chars spéciaux, deux divisions d'infanterie et trois brigades blindées s'élancent, derrière un foudroyant barrage d'artillerie. L'assaut est resté légendaire par sa précision et sa rapidité. Les chars « fléaux » ouvrent des brèches dans les champs de mines, tandis que les terrifiants lance-flammes « Crocodiles » sèment l'effroi parmi les défenseurs. Le 12 septembre, le Havre est libérée. Mais à quel prix ! Environ 2 000 civils ont péri dans les ruines d'une ville rasée à 85%.

70e anniversaire du D Day

Souvenirs de cet "Enfer sur la Seine", des épaves ont été récemment remontées du fond de la Seine lors de travaux de dragage menés par les autorités portuaires de Rouen. Deux pièces, une vedette et une remorque d’artillerie, sont désormais sauvées de la destruction et sont arrivées hier (lundi 25 novembre) à la sortie de Duclair au château du Taillisun musée de la seconde guerre mondiale (l’un des rares de Haute-Normandie) raconte l’histoire  de cet épisode méconnu de 1944. Avant d’être libérée, la population des communes de bord de Seine a été durement marquée par les bombardements et les destructions qui accompagnèrent  cette retraite allemande qui s’effectua sur une cinquantaine d’endroits.

La débâcle de l'armée Allemande vue du côté Allemand

On aperçoit sur cette vidéo le bac de Duclair, le port de Rouen et le pont d'Eauplet

http://www.youtube.com/watch?v=IghcNhMM_5U

Video

 

La débâcle de l'armée Allemande - Bac de Duclair

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Sur la route de Rouen cliquer ici

Canadiens franchissant la Seine à Elbeuf

les Canadiens à Elbeuf

http://www.youtube.com/watch?v=CQ5PF6NkrDA

Video

Vidéo amateur - Les allemands fuient en passant par l'avenue de Caen à Petit Quevilly - Les canadiens place St-clément, avenue du 14 juillet à Sotteville

 

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